les comprendre, les prévenir

Ce dépliant, destiné à l’encadrement et à la direction de l’entreprise, traite des lombalgies au travail, qui ont un impact sur les plans humain, social et économique.
Il s’intéresse à leur prévention et au retour au travail des salariés lombalgiques (via le dispositif des postes « cadre vert »).

Référence INRS – ED 6444

Publication : 07/19

Référence INRS – ED 6161

Vous avez dit TMS ?

Tendinite, lombalgie, syndrome du canal carpien, épicondylite, hygroma du genou sont des maladies qui touchent les articulations, les muscles et les tendons, c’est-à-dire l’appareil locomoteur.

L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur survenue, leur maintien et leur aggravation.
On les appelle troubles musculosquelettiques ou TMS. Ils induisent douleurs et gêne fonctionnelle pour les salariés.

Les conséquences pour les entreprises, notamment petites et moyennes, sont souvent sous-estimées : absentéisme, désorganisation, baisse de performance, perte de qualité, coûts directs et indirects.

Ce document propose aux responsables des TPE-PME des pistes simples pour agir et prévenir les risques de TMS.

– Référence INRS – ED 6094.

– Publication : 07/19.

« activités physiques et sportives en milieu professionnel »

Dans un avis publié le 15 février, l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) met en garde contre le manque d’activité physique et de sédentarité des français. Selon elle, 95% de la population française serait « exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou d’un temps trop long passé assis ».

Si les bénéfices de la pratique d’activité physique et APS sont largement démontrés au plan scientifique, la crise sanitaire est venue en rappeler les bienfaits sur la qualité de vie, le bien-être et la santé. Dans le milieu professionnel, les campagnes de prévention s’orientent désormais sur la santé des salariés et leur confort de travail. En 2019, 88 % des maladies professionnelles déclarées concernaient des troubles musculosquelettiques (TMS). Délétères à la fois pour les salariés et l’entreprise, les TMS se manifestent par des tendinites, des syndromes du canal carpien ou encore des lombalgies. Aussi le développement des activités physiques et sportives comme élément déterminant de la santé globale à tout âge de la vie est essentiel, c’est à cet enjeu que le déploiement de la Stratégie nationale sport-santé veut apporter des réponses.

Pour agir simultanément en prévention de la sédentarité et de l’inactivité physique dans la journée de travail mais également prendre part aux mesures favorables à une meilleure santé au travail, le ministère des sports s’engage avec le ministère de la santé et le ministère du travail afin de :

Le défi que nous sommes en passe de relever, c’est de transformer la perception et l’appropriation des APS en milieu professionnel comme moyen de prévention. Pour ce faire, nous avons souhaité inciter les employeurs tout en sécurisant le cadre légal et règlementaire, ainsi le décret n°2021-680 du 28 mai 2021 fixe les conditions d’exonération de cotisation applicables aux avantages liés à la mise à disposition d’équipements sportifs ou au financement d’activités physiques par l’employeur

C’est un enjeu interministériel au croisement des objectifs de santé publique et de santé au travail identifiés par les derniers Plans santé au travail. Aussi le ministère des Sports s’est-il doté, en relation avec ses partenaires, d’une feuille de route pour développer les APS en milieu professionnel. Cette feuille de route, articulée autour de 6 axes et 27 mesures et inscrite dans le cadre de la Stratégie nationale sport-santé, vise à accélérer la prise de conscience de l’ensemble des acteurs et à enclencher un processus de déploiement des APS en milieu professionnel en proposant des mesures très opérationnelles :

Méthode d’analyse de la charge physique de travail

Conçue par des chercheurs et des praticiens du terrain de prévention, cette brochure propose une méthode d’analyse des risques liés à la charge physique de travail. Elle permet de repérer et d’analyser les facteurs de risques pour l’appareil locomoteur en tenant compte de la globalité des composantes de l’activité. Elle permet également d’établir des priorités, d’orienter vers des pistes pertinentes de prévention et d’en évaluer l’efficacité.
Cette analyse se fait en 4 phases successives :

Cette méthodologie fait appel aux principes ergonomiques et à la manière de les appliquer pour la conception et l’amélioration des situations de travail. Elle s’appuie sur des textes de référence (normes, directives, littérature scientifique) dans le champ de la charge physique de travail. Cette méthode est applicable dans les entreprises de toutes tailles. Sa mise en oeuvre peut être initiée par tous les acteurs internes ou externes de l’entreprise, mais son efficacité repose sur une démarche collective.

Cette brochure annule et remplace la brochure « Méthode d’analyse des manutentions manuelles » (ED 776).

Référence INRS – ED 6161

Publication : 03/19

Risques liés à l’activité physique au travail

L’activité physique mobilise l’appareil locomoteur pour se déplacer, transporter soulever, bouger, tirer-pousser, actionner …. Il est admis qu’une activité physique adaptée joue un rôle positif pour la santé physique, psychique et mentale de l’individu et la santé publique d’une société. L’inactivité physique en revanche est un facteur de risque de dégradation sanitaire émergeant et majeur.

Cependant, les activités physiques au travail restent souvent caractérisées par la pression temporelle, la répétitivité, des niveaux d’efforts et des gestuelles contraintes, soit l’inverse d’une “activité physique de santé”. Malgré les progrès techniques qui permettent d’alléger les tâches les plus dures, l’activité physique au travail reste l’une des principales causes d’accidents du travail, de maladies professionnelles et d’inaptitudes au travail. Elle est souvent à l’origine de fatigue et de douleurs qui dégradent le geste professionnel et la perception de la tâche provoquant des erreurs qui altèrent la qualité du travail, et également des accidents (traumatiques, cardiovasculaires, …) et/ou des atteintes de l’appareil locomoteur (troubles musculosquelettiques des membres (TMS), lombalgies).

Les facteurs qui influencent les risques liés à l’activité physique de travail dépendent de l’individu, de l’environnement physique et psychosocial ainsi que de l’organisation du travail.

La prévention des risques liés à l’activité physique nécessite de convaincre l’entreprise de s’engager dans une action de prévention, de la construire par la mise en place de moyens, d’outils, d’une méthode…, de conduire l’action au cours du temps et de l’évaluer à chaque étape de son avancement.

Source : INRS